L’AFOCAL en quelques mots

L’AFOCAL a été fondée en 1979 à l’initiative de plusieurs associations et fédérations d’associations animées par la volonté de redonner du sens aux fonctions d’animateur et de directeur d’accueils de mineurs. Ensemble, elles représentent aujourd’hui plus de 2 500 000 adhérents.

Fondation et développement de l’association

Inspiré du document « François DAUSSET et l’AFOCAL », ou les douze premières années de l’association pour la formation des cadres de loisirs des jeunes (1979—1991), texte de Michel RICHELMY

Les fondateurs de l’AFOCAL avaient comme racines communes le grand mouvement d’éducation populaire de l’après-guerre, le dynamisme des colonies de vacances à vocation éducative, avec un bénévolat intégral. Ce sont ces convictions, vécues avec les jeunes, qui ont déterminé la création de l’Afocal, au moment où d’autres directions étaient choisies par de nombreux mouvements.

A l’initiative de François DAUSSET (secrétaire général du Club des 4 vents), 15 associations participeront, le 18 décembre 1979, à la création de l’AFOCAL : l’Association interprofessionnelle de vacances, l’Association Michel de Montaigne, les Centres culturels de loisirs et de plein air, le Club alpin français, le Club des 4 vents, le Club du Vieux Manoir, la Confédération des AFC, la Fédération des Familles de France, les Familles du Rhône, I.D.E., L’Eau Vive, Marmottes & Chamois, le Patronage laïque du 6ème arrondissement de Paris, l’UGSEL et l’union nationale des APEL. 43 associations la composent aujourd’hui.

L’AFOCAL obtiendra dès le 18 avril 1980 son agrément national d’éducation populaire. Durant ces premières années l’association sera soutenue par un Comité de patronage composé de personnalités aux engagements prestigieux, réunies autour du bâtonnier Louis-Edmond PETITI, qui fut Président de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Sur le plan des chiffres, dans ses dix premières années d’existence, l’AFOCAL est passée de 7 stages organisés pour 139 candidats en 1980, à 94 sessions et près de 2000 jeunes formés en 1990. En 2007, ce ne sont pas moins de 9000 stagiaires qui ont été accueillis dans 350 sessions. En tout, depuis sa création, l’AFOCAL a accompagné vers le BAFA et le BAFD près de 130 000 personnes.

Le projet de l’AFOCAL

Pour les associations qui composent l’AFOCAL, l’éducation exige de ceux qui s’y consacrent, outre des qualités humaines, des compétences techniques et pédagogiques, un esprit de service et la volonté d’intéresser les enfants et les adolescents à ce qui les enrichit.

Sans méconnaître l’inspiration chrétienne de la plupart des associations fondatrices, l’AFOCAL déclare qu’elle n’a ni caractère confessionnel, ni caractère politique. Elle entend respecter les croyances et les convictions de chacun.

Choisissant pour finalité la personne prise dans sa dimension plénière, un corps, une intelligence, un esprit, François DAUSSET et les organismes fondateurs avaient fixé dès l’origine des principes éducatifs qui demeurent aujourd’hui d’actualité :

– donner aux candidats au BAFA et au BAFD une solide compétence technique en matière d’éducation, d’animation, d’organisation et de gestion ;

– les rendre capables d’agir dans un véritable esprit de service envers les enfants et les jeunes, et d’avoir une rigueur de comportement ayant valeur de référence.

La finalité, le but et les objectifs de l’AFOCAL sont rappelés et explicités dans le projet que l’association a adopté en 1984. La “Déclaration fondamentale” invite les membres et les collaborateurs de l’association à toujours s’engager pour conduire chacun à découvrir ses propres aptitudes, développer chez les jeunes la capacité d’agir, la curiosité, le goût du vrai et l’imagination et provoquer chez eux l’acceptation des différences, le sens de la solidarité et l’aptitude à communiquer.

Ce triple objectif marque l’adhésion des acteurs de l’AFOCAL au mouvement de l’Éducation populaire, qui s’est donné pour principes, aux côtés des familles et du monde scolaire, de permettre à tout homme de progresser dans sa connaissance du monde et de favoriser la prise de responsabilité, pour permettre à chacun de prendre sa place dans la société et de construire l’avenir.